LES INVITÉES


Julie Gayet, marraine du festival

Productrice, réalisatrice, actrice

Née en 1972 à Suresnes, Julie Gayet étudie le chant lyrique dès l’âge de huit ans et s’oriente ensuite vers la comédie. Elle est actrice, réalisatrice et également productrice de cinéma et a créé Rouge International avec Nadia Turincev en 2007. En 2017, elle est co-productrice du film Grave de Julia Ducournau, ainsi que du documentaire montré à Cannes Hors compétition Visages Villages. Réalisatrice, elle co-signe en 2013 avec Mathieu Busson le documentaire Cinéast(e)s dans lequel plus de 20 réalisatrices se confient sur leur métier et sur la place des femmes dans le cinéma. En 2018 elle est co-productrice du film L’Insulte de Ziad Doueiri.

Le journaliste Thierry Cheze la décrit ainsi dans Studio Magazine : « C’est une enthousiaste. On passerait des heures à l’écouter parler sport, peinture, politique, de ses rôles récents et de ses projets à venir. Car elle aborde ce métier par le concret, jamais cachée derrière des rêves inaccessibles. À chaque fois, Julie Gayet crée, change de tête, disparaît tout entière dans des rôles aux antipodes les uns des autres. Trop éparpillée ? Sûrement pas. Trop discrète ? Sans doute. Elle cultive peu l’art de se mettre en avant, mais sa curiosité́ sans chapelle parle pour elle. »


Muguette Dini

Sénatrice

Enseignante retraitée, elle a été sénatrice du Rhône de 2004 à 2014. Le 27 juin 2009, elle participe à la fondation du parti politique Alliance centriste. Membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes ; puis membre titulaire le 31 juillet 2007. Très engagée sur la question des violences faites aux femmes elle est présidente du Comité d’éthique de l’association Stop aux Violences Sexuelles (www.stopauxviolencessexuelles.com)


Yasmine Chouikh

Réalisatrice

Née en 1982 à Alger, Yasmine Chouikh a étudié les sciences humaines et les arts et a obtenu un diplôme de psychologie et de science de l’éducation. Elle a participé au film La Citadelle (1987) de Mohamed Chouikh en tant qu’actrice, puis on l’a vue dans un téléfilm de Djamel Bendedouch en 1990 et dans Douar de Femmes (2004) de Mohamed Chouikh. Elle a collaboré avec la page culturelle du quotidien L’Authentique et travaille comme journaliste. Elle présente également un programme télévisé sur le cinéma pour la chaîne de télévision algérienne nationale depuis 2005. Elle a écrit les scénarios de plusieurs courts-métrages et en a réalisé deux : El Bab en 2006 et El Djinn en 2010, ainsi qu’une série pour la télévision, « studio 27 », en 2015. En 2016 elle signe son premier long métrage : Jusqu’ à la fin des temps. Elle est directrice artistique du Festival international du court-métrage de Taghit (Algérie) et responsable des courts-métrages du Festival international du film arabe d’Oran (Algérie).


Naomie Lagadec

Productrice

Depuis sa création en 2007, MPM Film s’est illustré dans des coproductions internationales d’envergure : Le Cheval de Turin de Béla Tarr, Xenia de Panos H. Koutras, Exercices de mémoire de Paz Encina, Zama de Lucrecia Martel… ainsi que dans l’accompagnement de jeunes réalisateurs tels que le Roumain Adrian Sitaru avec Picnic et la Kenyane Wanuri Kahiu avec Rafiki (Un Certain Regard, Festival de Cannes 2018). L’équipe de production de MPM Film est composée de Marie-Pierre Macia et Claire Gadéa, productrices, et de Naomie Lagadec, chargée de production.


Maria Isabela Lucreddi

Festival du Cinéma Brésilien de Paris

Cheffe de projet vidéo digital, elle est responsable de la plateforme Jangada VOD, site de streaming spécialisé dans les films brésiliens développé par l’association Jangada. Doctorante en 1ère année en Histoire et cinéma à l’EHESS, ses travaux portent sur les questions de genre et la censure cinématographique pendant la dictature militaire au Brésil.


Sahra Mani

Réalisatrice

Sahra Mani est réalisatrice de documentaires de cinéma, de nombreuses fois primés en festivals. Également productrice, elle a fondé la société Afghanistan Documentary Film House. Après l’obtention d’une licence en production et diffusion du cinéma numérique, et d’une maîtrise en réalisation documentaire à l’Université des Arts de Londres, elle rentre en Afghanistan afin de mettre ses compétences au service de son pays. Elle est l’organisatrice de plusieurs festivals de cinéma, comme “A window to peace annual Film Festival” à l’Université de Kaboul. Ses films sont consacrés à son pays, l’Afghanistan, et se focalisent particulièrement sur les droits des femmes et de l’enfant, ainsi que sur l’éducation.


Elsa Michel

Réalisatrice

Diplômée en Histoire de l’Art, elle termine le Cours Florent en 2011. Son premier court Comme je peux est récompensé au Festival du Ptit Clap 2012 à Levallois. Elle réaliste ensuite Je suis fan de Tracy Chapman en décembre 2012 dans le cadre du Festival Nikon.



Catherine Ruelle

Grand reporter et critique de cinéma

Elle a passé une grande partie de sa carrière à Radio France Internationale en y produisant depuis 1982, «Cinémas d’aujourd’hui, cinémas sans frontières». Elle a fondé l’association Racines, et s’est tournée rapidement vers l’organisation de manifestations cinématographiques, dont « Black Independant American Cinema ». Elle a également programmé des rétrospectives des cinémas d’Afrique à Cuba, Paris, Port Harcourt au Nigeria… Elle a collaboré au KIFF (Festival International du Film du Kenya). Membre de nombreux jury : Semaine de la critique (1981), films de femmes de Créteil (1990), Milan (1997) , Namur (1999) Genève, Fespaco ( 1995), présidente du jury du festival Clap Ivoire à Abidjan (2012), Amiens (2012), Rabat (2018)…

Elle a écrit plusieurs ouvrages consacrés au cinéma africain et a dirigé plusieurs publications. Elle participe depuis mai 2018 à la commission pour la restauration de films africains, et à la commission d’aide aux cinémas du monde. Elle anime des ateliers de formation à la critique cinématographique dans de nombreux festivals de par le monde. Depuis 10 ans elle est une des collaboratrices permanentes du festival de films de femmes de Salé au Maroc, du festival Afrique sur Seine en banlieue parisienne et de Visions d’Afrique (Oléron). Depuis 2017, elle produit aussi des documentaires à travers «Ô Bout des Rêves».


Noëlle Navarro

Psychologue Clinicienne et Sexologue

Psychologue Clinicienne et Sexologue à Lyon, thérapeute et chargée de cours universitaires, Secrétaire de l’association de défense des droits des femmes « Femmes contre les intégrismes », Membres de l’association de lutte contre les violences faites aux femmes « Filaction », Membre active de l’association d’aide en Inde « Volontariat en Inde » ( aide à la scolarité des enfants et travail spécifique sur la condition des femmes) , Secrétaire du « Collège lyonnais de sexologie », Membre du CA de l’ association de sexologie clinique de langue française « ASCLIF »


Salima Mansouri

Réalisatrice

Salima Mansouri est une jeune réalisatrice lyonnaise diplômée de l’école de cinéma Arfis. C’est suite à une reconversion professionnelle qu’elle décide d’entamer des études dans le cinéma.

Elle débute en tant que stagiaire assistante production sur le film « Amis Publics » d’Edouard Pluvieux avec Kev Adams, puis réalise son premier court métrage «Une Belle Rencontre » qui a été sélectionné en France et à l’étranger

Claudia von Aleman

Réalisatrice

Née en Allemagne, après des études de sociologie et d’histoire de l’art, elle étudie le cinéma à Paris et tourne des courts et moyens métrages, et des documentaires pour la télévision. Elle participe ensuite aux états généraux du cinéma créés pour bloquer le Festival de Cannes. Avec Agnès Varda, elles seront les deux seules femmes à y participer. Elle réalise un documentaire sur les événements de Mai 68 : Ce n’est qu’un début, continuons le combat. En 1973, elle organise, avec Helke Sander, le premier Festival du Film de Femmes, alors appelé «séminaire». Tout au long de sa carrière, Claudia Von Alemann s’interroge sur les conditions des femmes, cinéastes ou non. En 1981, elle tourne Le Voyage à Lyon. En 1983, elle reçoit le prix du jury et du public lors de la première Manifestation International de l’Audiovisuel de Montbéliard pour Das Frauenzimmer. En 2001, elle retourne au documentaire pur en interrogeant sa mère sur son passé, Es War einst ein wilder Wassermann. En 2015, elle signe Die Frau mit der Kamera – Portrait der Fotografin Abisag Tüllmann, s’inspirant du photo-roman de Chris Marker, un documentaire sur la vie de son amie, la photographe Abisag Tullman.


Sofia Djama

Réalisatrice

Sofia Djama est une scénariste et réalisatrice algérienne. Primée dès 2012 pour un de ses premiers courts métrages, elle est la seule réalisatrice du continent africain, avec Abdellatif Kechiche, en compétition officielle à la Mostra de Venise en 2017, pour son premier long métrage Les Bienheureux. La cinéaste remporte deux récompenses dans le cadre de ce festival international : le Brian Award, qui récompense un film défendant les valeurs de respect des droits humains, de la démocratie, du pluralisme, de la liberté de penser, sans les distinctions habituelles fondées sur le genre ou l’orientation sexuelle ; et le prix Lina Mangiacapre, du nom de la figure radicale du féminisme napolitain et italien, destiné à une oeuvre qui change les représentations des femmes au cinéma. Le prix de la meilleure actrice dans la section Orrizonti du festival est décerné à son actrice Lyna Khoudri.


Eléa Gobbé-Mévellec

Réalisatrice

Après une formation à l’école de l’image GOBELINS à Paris, formation Conception et réalisation de films d’animation, Eléa Gobbe-Mevellec réalise son premier court-métrage d’étudiante en 2005 Madame. Son deuxième court-métrage Escale en 2008 est produit par Nostromo Production. Elle pilote le long métrage en développement, création graphique et co-réalise avec Zabou Breitman depuis 2014 Les Hirondelles de Kaboul, d’après le roman de Yasmina Khadra.


Thérèse Liotard

Actrice

Bordeaux : sa licence de lettres en poche, Thérèse Liotard, après avoir fait du théâtre à la Compagnie Dramatique d’Aquitaine et fait l’ouverture du café-théâtre l’Onyx dans une nouvelle d’Alfred Jarry, La Peur chez L’Amour, (elle est la Peur), se lance à l’assaut de la capitale. Après des petits boulots, elle décroche un tout petit rôle au Théâtre-Français, dans un Beckett, aux côtés de Robert Hirsh et de Georges Descrières. Sa rencontre avec Agnès Varda pour L’Une Chante, l’Autre Pas sera déterminante. Agnès Varda lui ouvre les portes du cinéma et Thérèse tournera avec Bertrand Tavernier, La Mort en Direct, Patrice Leconte Viens chez moi, j’habite chez une copine et bien sûr, la Tante Rose dans La gloire de mon père et le Château de ma mère qui lui vaudra une nomination aux Césars.

Dans les années 2000, Thérèse Liotard continue de se produire au théâtre avec Sonia Vollereaux et Patrick Cauvin et au cinéma, avec Jean Loup Hubert Marthe, Trois Petites Filles. Fin 2016, Thérèse s’installe à Sens, en Bourgogne où elle ouvre un atelier de théâtre pour adultes. Elle continue son métier avec bonheur en proposant des lectures de nouvelles de Tchékhov ou de la correspondance entre Sand et Flaubert aussi bien que des contes pour enfants.


Valérie Mairesse

Actrice

Après avoir créé le Splendid, elle rencontre Agnès Varda et démarre une carrière au cinéma. Elle tourne avec Michel Soutter, est nommée aux Césars pour Repérages, elle enchaîne avec Etienne Perier, Pierre Richard, Gérard Oury, Claude Zidi, Jean-Pierre Mocky… Ce qui ne l’empêche pas de participer au dernier film d’Andreï Tarkovsky. À la télévision, elle tourne plusieurs téléfilms et participe à plusieurs émissions de radio dont les « Grosses têtes ». Au théâtre, elle est aux côtés de Michel Galabru pour La femme du boulanger par Jérôme Savary, elle joue Molière, Feydeau, Shakespeare, Labiche, Marivaux… Elle est nommée aux Molière pour La surprise de l’amour et Roméo et Juliette. En 2015, elle crée à Avignon son premier «seule en scène» Partie en Grèce, mis en scène par Marie Pascale Osterrieth repris au théâtre La Bruyère… Depuis, elle part en tournée avec de nombreuses comédies.


Sarah Perles

Actrice

Sarah Perles est une actrice maroco-portugaise. Après des études au Cours Florent elle a quelques rôles dans 5 long-métrages et 3 courts. Elle est révélée notamment par son interprétation d’un des rôles principaux dans Sofia de Meryem Benm’Barek, film primé en section Un certain regard au Festival de Cannes 2018.


Merja Laukia

Directrice des collections et des expositions du musée
des Confluences

Merja Laukia est historienne d’art. Elle est également finlandaise et a travaillé à l’Institut finlandais de Paris au cours des années 2000. Dans ce cadre, elle a collaboré sur plusieurs projets artistiques avec des représentants du dernier peuple autochtone d’Europe, les Samis. Aujourd’hui, elle dirige le pôle collections et expositions du musée des Confluences.


Camille et Justine

Youtubeuses, comédiennes

Camille Giry et Justine Lossa, 27 et 29 ans, se rencontrent au cours Florent en 2012. Elles montent une compagnie à la sortie de l’école et jouent plusieurs pièces de théâtre ensemble, du Jean-Luc Lagarce, du Horvath, du Feydeau… En même temps, Camille est prof d’improvisation à l’EFIT et Justine travaille dans des bars. En 2018 elles décident de créer une chaîne Youtube dans laquelle elles s’expriment librement sur des sujets qui les touchent et les énervent. Elles font rapidement le buzz avec leur vidéos sur les clients relous en restauration, puis celle sur les tampons. Elles écrivent un livre « les pourquoi de Camille&Justine », enchaînent plusieurs partenariats : une mini série avec Blackpills, une série de vidéos sur l’actualité avec le Huffpost, des pastilles de vidéos avec WelcomeToTheJungle. Petit à petit elles s’intéressent de plus en plus à la cause féministe et produisent plusieurs vidéos sur les règles, la censure féminine sur les réseaux sociaux, et se posent plein de questions autour de l’égalité homme-femme. Aujourd’hui, elles poursuivent assidûment leur production de vidéos, préparent une série de fiction avec des femmes, et mènent en parallèle leur vie de comédienne au théâtre, elles seront toutes les deux au festival d’Avignon : Camille dans Jardins Secrets, et Justine dans Platolove.


Violaine Bellet

Réalisatrice

Après une formation à la FEMIS (section scénario). Son court métrage Hyménée a reçu le Poulain d’Or au FESPACO en 2017. Précédents courts métrages Les Légumes chinois (2011) – Co-écrit avec Yuki Kawamura et Marie-Luce David // Le Petit matin (2006)- scénario et réalisation // Mon bel amour, ma déchirure (1998) // Tallula ! (1997) co-réalisé avec Antoine CAPLIEZ. Elle a également travaillé pour la TV. Actuellement elle travaille sur un projet de long métrage.


Représentante – Union départementale CGT 69 – Tous des Lyonnes

Le collectif Tous des Lyonnes de l’union départementale CGT du Rhône et de la métropole réunit les femmes et les hommes qui militent plus particulièrement pour que l’égalité entre les femmes et les hommes deviennent une réalité au travail comme dans la vie. L’égalité professionnelle (salaires, évolutions, accès aux postes à responsabilité, temps partiel subis, congés parentaux, …) et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail (lutte contre toutes les formes de harcèlements, écoute et accompagnement des victimes, sensibilisation, …) sont les deux grandes orientations du collectif sous la forme de journées à la rencontre du public (8 mars, 25 novembre) mais aussi de formations à l’attention des syndicats et des syndiqué·e·s !